Football américain à la mode "spaghetti"

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BAT-77
00martedì 21 giugno 2005 01:38
Bazzicando il sito della federazione francese ho beccato questo articolo. Nonostante il mio scarso francese ho capito che non ci facciamo una bella figura, che ne dite??

ARTICOLO

Football américain à la mode "spaghetti"

Si l’on devait citer des similitudes entre le football italien et français, il y en aurait au moins deux.
La date d’apparition de ce sport dans les deux pays. C’est en 1981 que Laurent Plégelatte fonde le comité de développement du football américain, en France, tandis que se met en place la première association italienne de football américain, de l’autre côté des alpes.
Le deuxième trait commun entre les deux pays est moins glorieux puisque c’est l’anonymat dans lequel va finir par s’enfoncer le football américain dans les deux pays, après une montée en puissance qui laissait penser que ce sport avait sa place au soleil.

C’est dans les années 70 que le football américain fait sa première apparition en terre transalpine. Pas de championnat national en ces temps immémoriaux, mais une tournée de deux universités américaines de petit niveau, qui ne déclenche pas un engouement immédiat.
Il faudra attendre 1981 pour que se mette en place la première Association Italienne de Football Américain (AIFA), sous la houlette du milanais Giovanni Colombo, président du syndicat national de l’hôtellerie italienne. A l’époque, l’AIFA ne compte que 5 équipes. Un peu comme dans tous les pays européens, peu nombreux sont les téméraires qui osent se lancer dans l’aventure.

Mais subitement, la tentance s’inverse. Sans doute, à cause du phénomène de nouveauté ou parce que le contexte économique s’y prêtait, reste que le football américain va connaître un développement sans pareil.
En l’espace de 5 ans, le nombre de licenciés va passer de 650 pour 5 équipes, au chiffre incroyable de 17500 licenciés pour 105 clubs reparti en trois divisions, fin 1987. Quant au public, les 24000 spectateurs qui s’étaient déplacés voir un match en 1981 par curiosité ont été rejoints puisqu’ils étaient 575 000 en 1987, à être venus encourager une équipe au cours de la saison. La finale de 1ère division (Banalement dénommée « Super Bowl ») a attiré 21000 spectateurs, en 1987.

Cependant derrière les chiffres, va se cacher une réalité plus nuancée. Du fait de l’absence de structures solides, le développement s’est déroulé dans le laxisme le plus total. Dans le Nord de l’Italie, principalement, les équipes étaient composées d’une trentaine de joueurs et à la moindre divergence, les contestataires préféraient créer une nouvelle équipe plutôt que de discuter. Un mal que l’on croyait pourtant bien français ! Certes, l’Italie compte 105 équipes, fin 1987, mais peu ou pas organisées, évoluant avec des moyens quasi-inexistants, pour certaines. Sans oublier de citer le manque de développement dans le sud, où peu d’équipes solides sont présentes.

Pourtant, les chiffres sont là et le football italien, fort de son succès populaire comprend qu’il est temps de s’organiser. Fini l’époque des pionniers et place à un gestionnaire Gianantonio Arnoldi à la tête du football italien. C’est le grand tournant, est la tentative de professionnalisme, en cette année 1988.


Nos cousins transalpins vont s’en donner les moyens, en créant une ligue. Même si les joueurs ne sont pas tous professionnels, loin s’en faut, ce sont les structures qui le deviennent. D’abord les membres des staffs techniques et les coaches sont rémunérés, ainsi que les joueurs étrangers. Quant aux joueurs italiens, ils sont simplement défrayés. Mais dans la plupart des cas, c’est le club par l’intermédiaire du sponsor qui offre un emploi aux joueurs. Emploi à horaires aménagés bien sûr, pour permettre de s’entraîner.
Côté championnat, la fédération dispose désormais d’un outil à la hauteur de ses ambitions. Une Série A subdivisée en Série A1 et A2. Les 8 meilleures équipes de la botte se retrouvent en Série A1 regroupées dans deux divisions géographiques, la poule sud et la poule nord. Tandis que les 16 équipes restantes échouent en Série A2, regroupées elles aussi en poules géographiques (Nord, Sud, Est, Centre). Mais au delà du fait que le championnat présente un visage acceptable, le plus grand motif de satisfaction provient du fait que toutes ces équipes répondent à un cahier des charges imposé, et en grande partie respecté. Les effectifs dépassent tous la soixantaine de joueurs, sans compter les équipes espoirs, obligatoires en Série A.
Au niveau médiatique, on est pas en reste. Un accord est signé avec la RAI 3 (une des trois chaînes télé de service public) qui diffuse tous les mardis après-midi, pendant plus d’une heure, un résumé de deux matchs qui ont eu lieu le week-end précédent. Rappelons que la finale 1989, sera suivie en léger différé par 800 000 téléspectateurs. Un rêve !

Oui, mais voilà. Le football italien a eu les yeux plus gros que le ventre. Aucune politique de financement digne de ce nom n’a été mise en place. Aucune recherche de sponsors durables n’a été faite pour subventionner tout ca. A part les quelques deniers de Giorgio Armani, le célèbre couturier et tout premier sponsor de la fédération, les instances italiennes ne tirent leurs revenus que du CONI (Comité Olympique). Et c’est trop insuffisant. Un malheur ne venant jamais seul, l’Italie va connaître une récession économique terrible, en ce début des années 90. La situation des clubs n’est guère plus enviable. Les budgets dépassent guère le million de francs français de l’époque. Si pour certains privilégiés, c’est le sponsor du club qui couvre la quasi-totalité, comme les Froggs de Legnano (Philips), d’autres, sans sponsor, connaissent de graves problèmes. Souvent, en pareil cas, le laxisme et la mauvaise gestion des principaux dirigeants locaux n’arrangent rien.

Et c’est la décente aux enfers à la vitesse grand «V». En 5 ans, tout va s’effondrer. Ciao les fans, joueurs, équipes et tutti frutti … . En 1993, on ne compte plus qu’une quarantaine d’équipes à travers tout le pays et nombre d’entre elles sont en situation précaires. La finale, n’attire plus que 1300 personnes. Au point que même la Blue Team (l’équipe nationale italienne) qui était une des plus prestigieuses du continent, n’est plus que l’ombre d’elle même. Fière de ses deux titres de champion d’Europe (1983, 1987) et de finaliste en 1985, la Blue Team ne se remet pas de sa défaite en quart de finale 1989 et de son élimination du carré d’as européen pour la première fois de l’histoire, lors du championnat d’Europe 1991.

La suite de l’histoire va se poursuivre dans l’anonymat. A l’image du football us anglais, qui lui aussi a connu son époque de gloire avant de s’effondrer, le football italien va entrer dans une longue léthargie, dont on peut dire qu’il n’est toujours pas sorti. Seul motif de satisfaction, un club va réussir à émerger de ce marasme, les Lions de Bergame et porter haut les couleurs du football transalpin. Oui, mais «faute de combattants !» diront certains. Et c’est vrai que le championnat de Série A (Division 1) s’étant appauvri au fil du temps, les Lions se sont vite retrouvés seuls à régner. Et le déséquilibre va s'accroitre entre le club aux légions d’étrangers soutenu par un riche argentier et le reste du championnat. Une domination dont il faut bien reconnaître quelle est devenue presque déconcertante, avec les 7 titres d’affilés des Lions. Un record en Europe !

Dommage, pour un pays qui avait tout les atouts pour devenir la locomotive de ce sport sur notre continent. Car qui possède le plus grand nombre d’émigrés aux Etats Unis, capables de faire le lien ? Qui sont les plus grands passionnés, quand il s’agit de supporter un club ? Dans quel pays le sport est-il le sujet n°1, toutes classes sociales confondues ? Si ce n’est l'Italie.

Alors quelle leçon tirer de cette histoire italienne ? Sans doute que "popularité" ne rime pas forcement avec "professionnalisme". Ou que le professionnalisme ne peut se faire qu'avec une politique de partenariat financié cohérente.
Le football italien a plus péché par excès de précipitation que dans la manière. On retiendra que les italiens avaient compris que le professionnalisme passait d'abord par la rémunération de l'encadrement des clubs que par celles des joueurs. Il fallait éviter à tous prix, pour le salut des clubs, que ce soient des personnes non rémunérés et donc non concernées au premier chef, qui président aux destinées des clubs-entreprises. Car enfin, comment un sponsor pourrait-il confier son budget à une équipe dont les dirigeants seraient bénévoles. Une bonne idée à retenir, même si l'expérience n'a pas pu aller à son terme.
leftqb5
00martedì 21 giugno 2005 01:55
beh in effetti il quadro qui presentato nn e esaltante
...certo che qualche passaggio "pungente" potevano evitarlo
Piergiu74
00martedì 21 giugno 2005 10:27
Loro sono stronzi a prescindere...ma l'articolo dice, ahinoi, solo tante verità....>:
Patriots
00martedì 21 giugno 2005 10:38
Dommage, pour un pays qui avait tout les atouts pour devenir la locomotive de ce sport sur notre continent. Car qui possède le plus grand nombre d’émigrés aux Etats Unis, capables de faire le lien ? Qui sont les plus grands passionnés, quand il s’agit de supporter un club ? Dans quel pays le sport est-il le sujet n°1, toutes classes sociales confondues ? Si ce n’est l'Italie.


Che ci serva di Lezione!!!!
Non solo hanno fatto bene a scrivere qs articolo.
Qs è l'immagine che diamo questa è SOLO la verità.
HANNO FATTO BENE.
gallo51
00martedì 21 giugno 2005 10:57
se qualc uno riesce a fare gentilmente una mini traduzione di quello che ce scritto.....
grazie
platinum54
00martedì 21 giugno 2005 11:25
X galla 51

Scritto da: Patriots 21/06/2005 10.38
Dommage, pour un pays qui avait tout les atouts pour devenir la locomotive de ce sport sur notre continent. Car qui possède le plus grand nombre d’émigrés aux Etats Unis, capables de faire le lien ? Qui sont les plus grands passionnés, quand il s’agit de supporter un club ? Dans quel pays le sport est-il le sujet n°1, toutes classes sociales confondues ? Si ce n’est l'Italie.

peccato,per un paese che aveva le capacità per essere il traino di questo sport per il nostro continente. dal momento che possiede la maggior parte di emigranti italiani negli stati uniti, possibli tramite tra i due? chi sono i più grandi tifosi quando si tratta di tifare per una squadra? in quale paese lo sport è al primo posto in tutte le classi sociali? se non l'Italia?



studia studia va....!!!!!!!!!:( :( :( :( :(












gallo51
00martedì 21 giugno 2005 11:29
studio studio....
ci vediamo venerdi gigio!!!
rodmark
00martedì 21 giugno 2005 18:26
C'e' un'unica grossa inesattezza, dovuta sicuramente al fatto che senza quella tutto il castello teso a dimostrare che loro sono meglio di noi crollava: il football in Italia e' partito nel 1980 con la LIF, e quando i francesi cominciavano con la loro FFFA, la selezione italiana della LIF giocava la prima amichevole europea con l'allora Germania Federale...
euro93
00martedì 21 giugno 2005 18:33

E quando la FFFA giocava il suo primo campionato la LIF manco esisteva più. Bell'affare.

Aramil
00mercoledì 22 giugno 2005 00:28
Concordo con quanto detto da Piergiu... la "grandeur" tipicamente francese è emanata da ogni parola dell'articolo... per dicono cose vere! :(

Grazie BAT, ora mi stampo l'raticolo, lo traduco e lo fornisco alla riunione del 10 luglio... mi pare un buon punto d'inizio (per capire dove siamo e dove dobbiamo migliorare),
rodmark
00mercoledì 22 giugno 2005 08:01
Re:

Scritto da: euro93 21/06/2005 18.33

E quando la FFFA giocava il suo primo campionato la LIF manco esisteva più. Bell'affare.




Caro Euro93, la senza la LIF probabilmente non sarebbe nata l'AIFA, le squadre italiane avrebbero continuato a giocare ancora per qualche anno con le basi NATO, e nessuno sa se sarebbe poi nato un campionato italiano...

La LIF venne sciolta non per "mancanza d'interesse", ma bensì perchè 3 delle 4 squadre confluirono nell'AIFA nel 1982.

Non sapendo chi sei (visto che non ti firmi) non so se ti devo spiegare le cose perchè non c'eri, o ignorarti perchè ci fai...
Foglio
00mercoledì 22 giugno 2005 09:04


Marcello, quest'altro lo mettiamo nella lista di chi non ha la minima idea di come questo sport si sia sviluppato in Italia.

Piaccia o meno, il primo campionato italiano fu targato LIF e, per dirla tutta, fu anche piu' serio del primo campionato di calcio (tanto per fare un esempio)...

rodmark
00mercoledì 22 giugno 2005 09:39
Caro Massimo, se mi consenti la battuta, è stato anche più serio anche di moltissimi altri campionati ben più recenti....

(e non mi riferisco all'attuale, a scanso di polemiche)

:D :D :D :D :D

[Modificato da rodmark 22/06/2005 9.40]

moor91
00mercoledì 22 giugno 2005 09:43
Marcello, ma quanto siamo vecchi?!?!?:D :?: :D :?: :D :?:
moor
rodmark
00mercoledì 22 giugno 2005 09:44
Troppo... :?:

Troppissimo! :(

:) ;) (: :)
max48
00mercoledì 22 giugno 2005 12:55
Re:

Scritto da: Foglio 22/06/2005 9.04


Marcello, quest'altro lo mettiamo nella lista di chi non ha la minima idea di come questo sport si sia sviluppato in Italia.

Piaccia o meno, il primo campionato italiano fu targato LIF e, per dirla tutta, fu anche piu' serio del primo campionato di calcio (tanto per fare un esempio)...



Persino il Torneo della Versilia FIFA 1977 e' stato piu' serio del primo campionato di calcio... ;)

Patriots
00mercoledì 22 giugno 2005 14:01
Re: Re:

Scritto da: max48 22/06/2005 12.55

Persino il Torneo della Versilia FIFA 1977 e' stato piu' serio del primo campionato di calcio... ;)




Anvedi c'hai tirato fori ao' o/


(avevo 1 anno appena compiuto 8) )
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